Cette étude, conduite par une collaboration internationale de chercheurs, dont Pascal Philippot de Géosciences Montpellier, a révélé les plus grands enrichissements en carbone 12 de la matière organique fossile du Précambrien. L’association de ces enrichissements avec du soufre organique argumente en faveur d’un métabolisme de méthanotrophie utilisant du sulfate. Les résultats permettent de mieux appréhender le cycle du méthane à cette époque cruciale de la Terre Primitive (début de la production d’oxygène) et les oxydants disponibles pour son oxydation dans les environnements sédimentaires lacustres. Lire l’article CNRS-INSU du 19 janvier 2019
Vue à l’affleurement d’un stromatolite carbonaté de la Formation de Tumbiana. Le stromatolite apparaît sous la forme d’un dôme circulaire formé par accrétion de couches minérales en présence de microorganismes. Des rides de courant entourent le dôme stromatolitique attestant d’un environnement sédimentaire peu profond analogue aux environnements actuels de formation de stromatolites. © Kevin Lepot